Geschichte und Stärken
A110 1500 « démonstration » N°15008 HISTORIQUE DE L’ALPINE A110 1500 CHASSIS 15008 le texte et les informations ci-dessous restent la propriété de l’auteur et aucun usage ne peut en être effectué sans l’autorisation de celui-ci. Les photos sont protégées par le copyright LES BERLINETTES 1500 DANS L’HISTOIRE ALPINE EVOLUTION DE LA GAMME A110 Rédélé a toujours utilisé avec une grande rapidité l’apparition de nouveaux moteurs de la Régie Renault : moteur Cléon fonte de la R8, moteur 1100 puis 1300 Gordini… tout en les améliorant si besoin était (moteur 1296cc provenant d’un moteur 1100 Gordini réalésé, bien avant l’apparition du 1255 de la R8G 1300) Quatre ans après la présentation de l’A110 au Salon de l’Auto, équipée d’un moteur 1000 de Renault 8, Jean Rédélé puise à nouveau dans la banque de pièces de la Régie en exposant une toute nouvelle 1500 dotée du moteur de la R16 modifié pour la Lotus Europe. Cette dernière a même été coiffée sur le poteau par le constructeur de la rue Forest car notre dieppois est prêt avant Colin Chapman ! Ce moteur a une cylindrée de 1470 cc, bloc moderne en aluminium, culasse dite « plate » par rapport aux futures culasses hémisphériques des R16TS et une bonne préparation l’a fait passer de 55 à 78 chevaux DIN : pour cela, il a été nécessaire d’augmenter le taux de compression de 8,6 à 10,25 à 1 avec arbre à came spécifique, soupapes plus grandes et carburateur double corps Weber de 35 à la place du Solex. Le couple garde à peu près la même valeur, 10,2 mkg mais au régime de 4000 t/mn au lieu de 2000. La puissance fiscale passe donc de 7 cv pour les 1300 à 8cv pour les 1500. Celle-ci sera de 9cv pour les 1600. Le reste de la voiture reste identique aux 1100 et 1300 alors disponibles : les jantes en 13 pouces sont en option, comme la boite 5 vitesses, les longues portées à iode incorporés dans la face avant, le pare brise chauffant, le volant bois, le servofrein. Par contre, vu l’encombrement plus important du bloc R16 par rapport au bloc de R8, le radiateur d’eau se trouve en série à l’avant comme sur les modèles de compétition, le refroidissement et l’équilibre des masses s’en trouvant amélioré. Au départ, le châssis était celui de la 1300, juste adapté pour le nouveau bloc. Cependant cela imposait de faire un petit décrochement sur la barre horizontale située à l’extrémité arrière du châssis, pour laisser de l’espace au carter de distribution et à la traverse moteur. Ces châssis des premières 1500 avaient les fixations des 1300 et les fixations du 1500 sur le même châssis. Assez rapidement, il a été décidé sur ces 1500 d’allonger le treillis arrière de façon a éviter ce décrochement. Cette modification de châssis a donc été aussi adoptée pour les 1300, pour une question de simplification de fabrication.. LES A110 1500 : Seuls 44 exemplaires vont sortir de l’usine de Dieppe de ce modèle, faisant de la 1500 une des Alpine de série les plus rares avec les cabriolets. La première est apparue au Salon 1966, la dernière est sortie des « chaines » dieppoises en septembre 1968, soit après les 5 premiers prototypes de la 1600 livrés au bureau d’études (BE). 3 exemplaires seront livrés en juin 1967 à la Gendarmerie Nationale, inaugurant une fructueuse collaboration entre l’Arme et Alpine Renault jusqu’à la GTA atmosphérique de 1986. Ces trois voitures préparées pour les autoroutes naissantes dans notre pays seront modifiées au cours des ans par l’adoption de jantes en 13 pouces et d’ailes élargies, mais garderons leur spécifique calandre arrière munie de grilles pour mieux évacuer l’air chaud… Tout d’abord, une 1500 présente une caisse d’avant 1969, c’est à dire avec les joints de bas de porte ronds et les petits phares… En effet, de nombreuses modifications seront apportées sur les nouvelles caisses modèle 1969 par rapport aux précédentes : plancher, étanchéité, montage des vitres de custode, tableau de bord coté passager, entrées d’air arrière du compartiment moteur, entrées d’air avant de refroidissement des freins, moulure autour des barrettes chromées d’entrée d’air du chauffage, modification des joints de capot avant et arrière, nouvelles ailes élargies afin d’accepter les jantes en 13 pouces en alliage de série, raccourcissement des baguettes latérales, garnitures intérieures, fixations sur le châssis des tirants de train arrière afin de faciliter le recul des sièges, rétroviseur intérieur jour/nuit… Les propriétaires de berlinette d’après 1969 rétorqueront qu’au niveau de l’étanchéité, c’est difficile de faire pire. Eh bien si diront les courageux possesseurs de modèles antérieurs ! Cependant, contrairement aux premières 1500 de 1966 , la 1500 15008, modèle de démonstration, est dotée des longues portées intégrées à la caisse. Elle a aussi sur le coté droit un logo en aluminium « 1500 » à coté du classique A stylisé, à l’instar des logos 1300, 1300 S, 1600 et 1600 S. Les premières 1500 n’avaient pas cette pièce signalétique. Nous pouvons donc noter aussi les pares soleil particuliers des modèles avant 1969, fumés mais plats et non incurvés, le rétroviseur intérieur non modulable en jour/nuit, les phares principaux Marchal EQUILUX CE, le tableau de bord recouvert de bois coté passager ainsi que la boule du levier de vitesse de la même matière, et les oh combien désuètes mais si charmantes jantes en 4 ½ par 15 pouces munies de leurs papillons postiches. La boite 5 vitesses 353 est en option sinon la boite de série reste la classique boite 330 équipée d’un différentiel à 4 satellites provenant de la R8G 1100. A l’automne 1968, la berlinette 1600 « hémisphérique » fera son apparition sur la caisse 2eme série et supplantera sa devancière dont le dernier exemplaire sera livré en octobre 1968. La 1600S équipée du moteur de la R12 Gordini prendra bientôt la suite de la 1600. REGISTRE DE PRODUCTION DES 1500 Tous les 44 exemplaires des Berlinettes 1500 ont des numéros de châssis dans la série 15000, comme les 1600 ont des numéros qui ont commencé dans la série 16000. Etrangement la première 1500 fabriquée portait le numéro 15009, puis la production a repris avec le numéro 15001. Deux exemplaires ont servi à des essais presse et à des démonstrations (15008 et 15017) et deux autres ont été présentés au Salon de l’Auto à Paris : en 1966 la berlinette présentée ne portait pas de numéro de châssis mais elle pourrait être 15002, en 1967 il s’agissait de 15018. Certaines de celles ci, au cours de leur vie, ont pu être modifiées au service des mines soit en 9cv soit même en 7 cv, selon la mécanique montée par leur propriétaires. Au demeurant, il existerait encore une quinzaine de berlinettes de ce modèle en France, et quatre à l’étranger. On n’a pas pu retrouver les anciennes voitures de la Gendarmerie qui ont été probablement vendues par les Domaines après de bons et loyaux services. Très peu de 1500 sont restées d’origine ou sont restaurées conformément à leur sortie d’usine… on peut les compter sur les doigts d’une main ! N° de série date de fabrication mise en circulation couleur et mentions particulières 15009 octobre 1966 vert, Salon Bruxelles avril 1967 15001 3/3/1967 6/9/1967 bleu 15002 1/3/1967 (Salon auto 1966 ?) 15003 3/1967 17/8/1967 gris, 1ere immat. 3682 EB 59 15004 3/1967 20/3/1967 bleu, 1er immat. 7226 B 92 15005 3/1967 12/7/1967 rouge 15006 18/3/1967 11/7/1967 bleu 15007 4/4/1967 5/4/1967 bleu, 1ere immat. 3473 UA 75 15008 3/4/1967 3/4/1967 bleu, démonstration, 1791 UA 75 15010 29/6/1967 Gendarmerie Nationale 15011 29/6/1967 Gendarmerie Nationale 15012 29/6/1967 Gendarmerie Nationale 15013 17/5/1967 jaune 15014 23/6/1967 10/7/1969 jaune 15015 13/7/1967 21/7/1967 bleu,1ere immat. 226 LV 30 15016 23/9/1967 bleu 15017 2/10/1967 29/9/1967 beige, démonstration, 9694 UH 75 15018 31/10/1967 8/2/1968 beige, Salon de Paris 1967, 7591 R 92 15019 14/10/1967 19/4/1968 gris 15020 16/11/1967 21/11/1967 blanc 15021 26/11/1967 beige 15022 18/11/1967 blanc 15023 26/11/1967 gris 15024 9/12/1967 13/12/1967 bleu 15025 21/12/1967 12/1/1968 bleu 15026 10/1/1968 12/1/1968 gris, 1ere immat. 6793 FW 92 15027 6/1/1968 blanc 15028 31/1/1968 28/2/1968 rouge rubis 15029 8/2/1968 blanc 15030 10/2/1968 jaune 15031 24/2/1968 27/2/1968 bleu alpine 15032 29/3/1968 14/6/1968 rouge italien 15033 30/3/1968 3/4/1968 blanc 15034 3/4/1968 bleu alpine 15035 18/5/1968 rouge rubis 15036 11/6/1968 gris 15037 18/6/1968 beige 15038 22/6/1968 bleu alpine 15039 20/6/1968 6/9/1968 jaune, 1ere immat. 7375 UZ 75 15040 2/7/1968 bleu 15041 7/7/1968 30/7/1968 blanc 15042 24/7/1968 gris 15043 24/7/1968 29/7/1968 bleu alpine 15044 21/9/1968 jaune Caractéristiques techniques (modèle 1967) : Moteur : a l’arrière, 4 cylindres en ligne, 1470 cc, alésage/course : 76x 81 mm, 8 cv fiscaux, 78 cv DIN à 6000 tr/mn, couple maximum : 11 mkg à 4000 tr/mn, compression 10,25, carburateur double corps Weber Dimensions : empattement, 2100 mm, voies av/ar 1250, longueur hors tout 3850, largeur 1450, hauteur 1130, poids 700 kgs Performances : vitesse maximum 188 km/h, 400 m départ arrêté 18’’, 1000 m départ arrêté 33’’, de 0 à 100 km/h en 12,5 secondes Prix : 20 690 F LA BERLINETTE 1500 NUMERO 15008 Cette 1500 a été fabriquée en mars 1967. Il s’agit d’un modèle de démonstration, destiné aux présentations à la presse. Notons qu’il n’y aura que deux 1500 de démonstration : 15008 et 15016, propriété de l’auteur de ces lignes. 15008 est de la classique teinte bleu alpine. Elle est immatriculée au nom de la SA ALPINE, rue Forest à Paris, le 3 avril 1967 sous le numéro 1791 UA 75. Le registre de fabrication de Dieppe nous donne les indications suivantes : A110 1500, démonstration, numéro de dossier 20496, numéro de carrosserie 738, numéro de série 15008, version 1500, boite 353.05, pneus SP sport Dunlop, silencieux de série, couleur bleu. Il faut noter qu’elle était équipée donc de la boite 5 vitesses de la R8G. S’agissant d’une des premières 1500, elle est encore dotée du châssis mixte avec supports 1300 et 1600, ce qui disparaitra rapidement. Son apparition dans un article signé José Rosinski de la revue SPORT AUTO de mai 1967 nous donne aussi d’autres indications sur ses options : les deux longues portées centraux intégrés a la carrosserie, un volant en bois et le pare brise chauffant. En outre, les sièges apparaissent du type simili et tissu pied de poule. José Rosinski indique dans son article que la moquette est assortie à la peinture de la voiture … Cela signifierait que les moquettes étaient bleues, et donc le simili aussi ? c’est tout a fait possible, des garnitures intérieures de couleur existaient pour les berlinettes, dont le havane, le rouge et le bleu. Il est a noter que Juan Manuel Fangio était régulièrement invité par Jean Rédélé. Une photo le montre à coté de 15008, avec Jacques Cheinisse Directeur Commercial Alpine et Jacques Feret de la régie Renault. Un an après cet essai, la berlinette 15008 est vendue dans les Yvelines et immatriculée 9858 HA 78 , le 10 avril 1968. Le nouveau propriétaire est Monsieur Philippe Nouaud, Directeur, domicilié à Conflans Saint Honorine. Elle est revendue le 4 mars 1971 à Monsieur Jim Talmant, lui aussi de Conflans Saint Honorine. Il ne la conservera qu’un an, puisque le 17 mars 1972, elle est immatriculée dans l’Essonne sous le numéro 7760 QK 91 au nom de Monsieur Guy Soubieux de Pussay. La suite est inconnue car les registres des cartes grises de l’Essonne ne sont accessibles qu’en se déplaçant aux Archives Départementales. Elle réapparait toujours dans le département de l’Essonne en 1990, immatriculée le 2 octobre sous le numéro 885 ALB 91 au nom de monsieur LESNE Alain d’Itteville. Il la conservera 13 ans pour la céder le 14 août 2003 à Monsieur Serge Avry de Varennes Vauzelles dans la Nievre qui va l’immatriculer 253 SE 58 le 28 avril 2005. En mars 2011, il la propose en vente dans la revue Mille Miles. Il apparait alors qu’elle est profondément modifiée : moteur 1600, ailes bulles, spoiler avant, gros freins, couleur bleu cady, phares principaux de gros diamètre type 1969 etc… Il la vend le 27 mai 2011 au propriétaire actuel, M. Frank HAYER qui décide de la remettre complètement d’origine. Sa restauration totale est en cours à ce jour. Gilles VALLERIAN Expert auprès de la CNES (chambre nationale des experts spécialisés) Avril 2024 15008 : ETAT DES IMMATRICULATIONS Le 3/4/1967 : immatriculée 1791 UA 75 SA ALPINE 13 rue Forest Paris 17eme Le 10/4/1968 : immatriculée 9858 HA 78 NOUAUD Philippe Conflans Saint Honorine Le 4/3/1971 immatriculée 9858 HA 78 TALMANT Jim Conflans Saint Honorine Le 17/3/1972 immatriculée 7760 QK 91 SOUBIEUX Guy Pussay Entre les numéros 7760 QK 91 et 885 ALB 91 : historique et propriétaires inconnus Le 2/10/1990 : immatriculée 885 ALB 91 LESNE Alain Itteville Le 14/8/2003 : immatriculée 253 SE 58 AVRY Serge Varennes Vauzelles Le 27/4/2011 : immatriculée BP-594-DJ
Beschreibung
Alpine A 110 1500 à terminer de restaurer Reste peinture à effectuer, électricité, peinture, sellerie Moteur refait 1500 Boite 5 vitesse 353 refaite Full history available Essais de Rosinski complet de l auto fin des années 60 photos presentation au salon de l'auto voiture d'essais. , Alpine A 110 1500 Ex works, project gearbox 353 totaly rebuilt Engine 1500 totaly rebuilt Lot of original parts. HISTORIC :
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La voiture Alpine A 110 1500 de 1967 est un véhicule sportif emblématique de la marque Alpine. Elle est équipée d'un moteur de 1500cc, qui offre une puissance élevée pour une conduite sportive et rapide. Cette voiture est également connue pour sa légèreté, sa maniabilité supérieure et son design élégant et aérodynamique. L'Alpine A 110 1500 est une voiture classique qui continue à fasciner les passionnés de voitures anciennes et de voitures de sport.
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